Bernard Grasset, issu d’une famille d’artisans et de paysans-vignerons, passe son enfance et son adolescence dans une commune du nord de la Vendée, entre Anjou, Bretagne et Poitou. Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire, il entre en classe préparatoire au lycée Clemenceau à Nantes puis au lycée Henri IV à Paris. Au cours de ses études de philosophie à la Sorbonne, dans le Quartier Latin, il découvre l’art et s’immerge ainsi dans l’univers des peintres et des musiciens, tout en se nourrissant de la lecture d’importantes voix poétiques.

Cadre administratif au sein de l’Éducation nationale, il centre ses loisirs sur la culture. Ses premiers poèmes sont accueillis en 1985 dans la revue Vagabondages que dirige Marcel Jullian. Après un temps de silence, les publications en revues se poursuivront, bientôt accompagnées de la parution régulière de recueils.

Devenu lecteur de la Bible,  Livre des livres, « la plus grande source de poésie de tous les temps » selon l’expression de Chagall, il en apprend les langues (hébreu, grec) qui deviendront, à côté du français, des langues d’écriture. Ainsi publiera-t-il plusieurs recueils de poèmes bilingues hébreu-français et grec-français.

À l’approche de la quarantaine, Bernard Grasset reprend ses études universitaires. Après l’obtention d’un Diplôme d’Études approfondies, il prépare et soutient une thèse de philosophie sur les Pensées de Pascal comme interprétation de l’Écriture à l’Université de Poitiers. Désormais des publications philosophiques compléteront les publications poétiques.

Un dernier volet de son travail d’écrivain voit alors le jour : la traduction. En traduisant de l’hébreu Regain, il devient le premier traducteur de la poétesse Rachel en français. Plus tard, il traduira également du grec moderne trois poètes grecs contemporains : Olga Votsi, Yòrgos Thèmelis et Jeanne Tsatsos.

Les recueils de poésie de Bernard Grasset, souvent publiés sous la forme de triptyques, sont librement inspirés de la Bible (symboles, personnages, paysages), de l’art (peintres, musiciens) et de voyages.

Ses essais explorent la pensée biblique, en mettant en parallèle philosophie et exégèse, et la pensée de Pascal, avec ses prolongements dans la philosophie contemporaine de l’esprit et la philosophie de l’existence.

Outre Regain, il a aussi traduit les autres poèmes de Rachel, ainsi que ses articles littéraires. D’Olga Votsi, il a traduit un choix de poèmes, de Yòrgos Thèmelis et de Jeanne Tsatsos deux recueils.

En contrepoint de ses activités dans le domaine du livre, Bernard Grasset a des engagements dans le domaine citoyen, humanitaire et du dialogue.

Au centre de ses écrits demeure la recherche d’un humanisme du cœur et de l’esprit, cultivant une vie en harmonie avec la nature et avec autrui, attentif au mystère.