Vers une pensée biblique

Nice, Éditions Ovadia, coll. Chemins de pensée, 2010

http://www.leseditionsovadia.com/fond/539-vers-une-pensee-biblique.html

« […] Comme l’auteur le dit lui-même : “Le présent essai se déroule selon un double mouvement qui consiste d’une part à identifier des traces bibliques éclairantes à l’intérieur de la pensée humaine, d’autre part à tenter de penser réellement à partir du dévoilement scripturaire et en consonance avec lui. Ainsi prendrait forme, comme un chemin, ce que nous avons pu appeler une pensée biblique, une pensée centrée sur l’être humain et son expérience secrète de la transcendance” (argumentaire). Telle est la leçon de ce beau livre qui active notre réflexion en profondeur. »

Jean Radermakers Nouvelle Revue Théologique, 133/4, octobre-décembre 2011

« […] Bernard Grasset ouvre un chantier de recherche intéressant et stimulant qui touche aux fondements même de notre culture occidentale. Certes, les traces bibliques sont nombreuses chez ce qu’il appelle les philosophes non biblistes : Kant, connu pour ses annotations bibliques, pourrait figurer avec Kierkegaard, aux côtés de L. Lavelle et de G. Marcel. Chez tous ces philosophes, les traces s’organisent en un tracé, tissent une trajectoire et l’on peut suivre leur chemin de pensée, pour ainsi dire, à la trace. On ne s’étonnera pas pourtant de découvrir aussi des traces bibliques, cette fois cachées parce que recouvertes, chez des philosophes athées comme Spinoza, Hegel, Sartre et Heidegger. Mais on n’hésitera pas à élargir le champ d’investigation et à appliquer un traitement analogue à d’autres disciplines : ce qui nous conduirait à découvrir des traces bibliques serties dans les notions fondamentales du droit, de la morale et jusque dans le lexique de la langue. Tout se passe comme si ces diverses traces servaient de matrice à l’éclosion de concepts ou de philosophèmes qui, en les surdéterminant, présidaient du même coup à leur effacement. C’est à un vaste et passionnant travail de déchiffrage que nous invite Bernard Grasset. »

Jean-Paul Resweber, Le Portique, 30, 2e trimestre 2012