La Porte du Jour 1 (1991-1993)

Éditions Gerbert, 1999

« Les poèmes font le trait d’union entre le littoral atlantique, les bords de Loire, présent du poète, cadre de vie et, en filigrane de plus en plus voyant, les rives du Jourdain, la “mer de Tibériade” aux bords desquels s’évade l’âme […] de l’auteur, pour une liturgie poétique du mystère christique que renouvelle chaque être humain : “L’Infini vendange la terre / Aux ailes de poussière. / L’enfance est passée / Aux marges de miel […]  Mémoire, mémoire / Avant que l’aube ne s’éteigne. / Le souffle de l’homme retourne / À celui qui lui a donné.” Que le lecteur partage ou non ce gendre de préoccupation n’importe guère en fait, car la musique des textes l’entraîne dans son sillage, “pèlerin” invité au “franchissement” et à l’“échange”.

[…] “Terre de genêts, de vignes et de prières.” Et la poésie est là qui incante de toute sa ferveur, fusionnant le temps et l’espace. »

Philippe Deleury Froissart 90, no 242, automne 1999